Violaine Lafortune
Perdre la carte
Violaine Lafortune s’intéresse aux procédés qui façonnent le paysage, réel ou psychique, et à leur représentation cartographique. Par l’estampe, le dessin, l’installation, la performance et la vidéo d’animation, elle explore les formes et les motifs qui se manifestent en répétition dans la nature. Ses œuvres sont sobres, monochromes, très souvent en noir et blanc. Plutôt minimalistes, elles témoignent d’une préoccupation pour l’ingéniosité de la nature.
L’œuvre présentée dans l’exposition Perdre la carte est le fruit d’une performance longue durée réalisée lors du vernissage. Par une approche intuitive de l’action performative, Violaine Lafortune crée une dynamique entre l’ordre et le chaos. Elle dessine directement sur les murs en utilisant le fusain et une gestuelle reposant sur la répétition de points, de lignes et de masses. Son intervention trace la cartographie d’un territoire dont l’organisation et la définition s’estompe par l’accumulation des traits et le passage du temps. Perdre la carte fait suite à une résidence de création réalisée à l’automne 2018 à Brighton, au Royaume-Uni.
Originaire de la région de Montréal, Violaine Lafortune poursuit actuellement des études en arts plastiques et en création numérique à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Titulaire d’un doctorat en géographie de l’Université Laval à Québec (2007), elle vit et travaille à Rouyn-Noranda depuis 15 ans. Son travail a été exposé en Abitibi-Témiscamingue lors d’expositions collectives, notamment à l’espace galerie de l’Atelier les Mille Feuilles (2017), au MA, musée d’art (2018) ainsi qu’à la Biennale internationale d’art miniature (2018). En 2019, ses œuvres seront présentées à la galerie Rock Lamothe – art contemporain, au Centre d’exposition de Val-d’Or, au Centre d’exposition d’Amos ainsi qu’à la Biennale du dessin au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire.