Saison 2021-22

Sarah Thibault
L’intimité spectacle

Terminé Résidence 10-27.01.22 Exposition 28.01-13.03.22 Finissage 13.03.22 à 14h
Crédit photo : Paul Cimon 
Crédit photo : Donald Trépanier 
Crédit photo : Donald Trépanier 
Crédit photo : Donald Trépanier 
Crédit photo : Donald Trépanier 
Crédit photo : Donald Trépanier 

«…parce que l’intime est politique.»

 

Au-delà du confort et de son caractère décoratif, l’ameublement domestique est un formidable cheval de Troie. Il cache un système de valeurs qui charrie des codes culturels et prend le relais du Politique où les fleurs du tapis se font soldats, conquérants prêts à nous saisir par les chevilles. Le décor intérieur, c’est l’intime qui véhicule l’idéologie du pouvoir et qui envahit par la ruse la forteresse des mœurs les plus protégées.  

Sarah Thibault s’est employée à la joaillerie avant la sculpture : «L’or est un matériau fantastique, facile à transformer. Tu peux toujours le réutiliser, le conserver pour toujours. L’or, tout le monde devrait l’avoir. Tout le monde est pogné avec du plastique sauf les plus riches.» De son travail recèle une réflexion féministe et anarchiste qui prend à partie la bourgeoisie, ses symboles traditionnels afin d’extraire le sens et, avec ludisme et humour, les retourner contre eux-mêmes.  

– Texte d’Alexandre Castonguay

 

Sarah Thibault est une artiste en arts visuels vivant et pratiquant à Québec. Diplômée en sculpture et en joaillerie, ses œuvres ont été présentées lors d’expositions individuelles et collectives au Canada, au Luxembourg et au Japon. Elle a entre autres exposé son travail à Langage Plus (Alma), à La Galerie Sans Nom (Moncton), à La Centrale galerie Powerhouse (Montréal), ainsi qu’au Musée Dufresne-Nincheri (Montréal). Thibault a également pris part à divers programmes de résidences d’artistes, dont celui des Annexes du Château de Bourglinster au Luxembourg, du CALQ à Montréal et du Studio Kura à Itoshima.