Saison 2010–11

Jannick Deslauriers

Ce qu’il reste

Exposition 19.11–19.12.10
 
 
 

« L’œuvre de Jannick Deslauriers témoigne de la poétique de notre temps. Elle exprime le vertige que l’on peut ressentir devant la grâce et la beauté vénéneuse des formes fabriquées, tantôt inquiétantes, tantôt merveilleuses » 1. Ce qu’il reste place le spectateur dans un espace onirique et inquiétant dans lequel s’impose un vaisseau éphémère, une énorme machine de guerre maintenant devenue une enveloppe légère et atrophiée, comme le souvenir d’une violence passée. Délicat et vaporeux, ce char d’assaut en état de disparaître se dresse non pas comme une menace mais comme une mise en garde. Ce qu’il reste ce veut un paysage contradictoire dans lequel s’opposent beauté et tragédie. « Les éléments composent une dialectique de l’angoisse et du rêve, de la délicatesse et de la mort, du ciel et de la guerre, du fabuleux et de la terreur. C’est un rêve qui, en nous donnant à voir cette étrangeté que nous sommes, nous éveille peut-être à nous-mêmes » 1.

1. Gauthier, Christiane. Champ de bataille (Opuscule d’exposition), Montréal, 2009, Les éditions Marjolaine Arpin Art Actuel.

Jannick Deslauriers vit et travaille à Montréal. Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia à Montréal (2008), elle a exposé son travail en solo à la Galerie SAS à Montréal (2009). Elle a également participé à plusieurs expositions collectives, notamment à la Whippersnapper Gallery à Toronto (2010) et à l’International PULSE Contemporary Art Fair à New York (2009).