Saison 2019–20

Anne Théberge
(in)visible

Terminé Résidence 06.06–29.08.19 Exposition 29.08–08.10.19
Sans titre, 2019 
 
 

La pratique artistique d’Anne Théberge évolue autour de questionnements sur les notions de fragilité et de force. Par une approche brute et expressionniste de la peinture, elle investit un rapport priorisant l’expérimentation, la gestuelle et le sensoriel. Son langage plastique manipule l’abstraction et la figuration d’une manière intuitive laissant place à la spontanéité, au-delà des contraintes, dogmes ou conditionnements.

Au cours de sa résidence à L’Écart, l’artiste a réalisé un nouveau corpus d’œuvres où elle met de l’avant des tableaux de grand format. Son projet est conçu en collaboration avec l’Association pour personnes handicapées visuelles de l’Abitibi-Témiscamingue (APHV). À travers cette démarche, elle s’est immiscée dans la réalité de personnes handicapées visuelles en soutenant la prémisse selon laquelle l’altération des référents visuels peut enrichir l’univers perceptif des voyants. Cette recherche prend également racine dans son intérêt face à l’implication du corps et à l’impact des sens, outre la vue, dans un travail en art visuel.

Dans son exposition (in)visible, Anne Théberge se dédie, pour la première fois, complètement à l’abstraction. Dans cette nouvelle série, elle tente de repousser les limites du non-contrôle et de la liberté. Les tableaux présentent des superpositions de couleurs, des répétitions et une assise créée par l’intervention de taches et de lignes agissant tel un élément de permanence, un référent visuel qui organise et donne sens à un univers porté par l’expressivité.

Originaire et résidente de Rouyn-Noranda, Anne Théberge est titulaire d’un baccalauréat en psychoéducation et d’un certificat en peinture de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Son travail a été présenté lors d’expositions solos à l’Écart (2009), à la galerie Rock Lamothe art contemporain (2017), au MA, musée d’art de Rouyn-Noranda (2018) ainsi que dans le cadre d’expositions collectives, entre autres à la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce à Montréal (2010) et dans les centres d’exposition d’Amos (2015) et de Val-d’Or (2011).