France Lachaine
Michel Guay
Observation de la forme de quelques mouvements de l’esprit
Observation de la forme de quelques mouvements de l’esprit s’inscrit dans une démarche interdisciplinaire arts visuels/littérature/philosophie et s’attarde à l’objet textuel (livre-objet, sculptoprose (Isou), objets d’écriture, objets de lecture) sous forme d’objets autonomes ou d’installations : matériaux de récupération, évocateurs de multiples activités humaines. Les objets textuels conviennent à quiconque s’exerce à l’activité transintellectuelle, métasensible. Poétiques, phantasmiques, ils réouvrent l’esprit au monde des errance jusqu’au point ultime de déplacement : indispensables en cette sortie de millénaire…
« Il sera simplement question de jouer avec la courbure du monde
de là où les choses visibles sont larguées
jusqu’à ce qu’elles se tordent
et enfoncent nos moi sans forme
Notre constance est incertaine
notre folie heureuse
anonyme
comme un indicent de culture
l’espoir qu’aucun éclair
ne consumera nos excès »
Extrait d’un texte de Michel Guay et France Lachaine publié dans la revue Estuaire, no 90, 1997
Michel Guay : Ph. D en création littéraire à l’Université de Sherbrooke, auteur de trois livres de poésie Journal d’exil (Loup de Gouttière, 1994), L’inexpiable (éditions du Noroît, 1990), La nuit est en avance d’un jour (Griffon d’argile, 1987), il a aussi collaboré à plusieurs revues dont Estuaire, Moebius, Inter, Le Sabord. France Lachaine : comme artiste, elle compose des livres d’artiste, des objets d’écriture et des installations d’objets textuels. Elle a exposé au Québec, en Ontario, en France, en Italie et au Danemark (avec Michel Guay). Comme auteure et artiste, elle a publié aux éditions Trois, La Vierge au serin (1995) et aux éditions du Noroît Nos doigts écrivent leur cendre (1993), desiderata (1991) et Travail au noir (1987). Elle a collaboré à plusieurs revues dont Trois, Estuaire, Moebius, Arcade, Le Sabord, Inter.
Ce projet a bénéficié du soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.